Cet amendement, qui va dans le même sens que celui de Mme Dumas, me tient à coeur. Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2019, sans raison et sans justification aucune, le Gouvernement a exclu du crédit d'impôt pour le spectacle vivant musical les spectacles d'humour et les comédies musicales au motif que le dispositif était récent et qu'il ne paraissait pas indispensable. Nous avons toutes les raisons, cette année, de demander sa réintégration.
Depuis sa création, le crédit d'impôt pour le spectacle vivant musical a pour ambition de favoriser le développement des artistes. Un entrepreneur doit pouvoir prendre le risque de financer le lancement d'un artiste sans savoir si le succès commercial sera au rendez-vous. En cela, je ne vois pas en quoi un humoriste est différent d'un chanteur.
Vous nous avez expliqué l'année dernière, monsieur le rapporteur général, que vous n'étiez pas à l'origine de cette décision. J'imagine que vous nous direz la même chose aujourd'hui.