Madame la secrétaire d'État, sans vouloir particulièrement défendre le précédent Président de la République, j'observe que vous venez de dire quelque chose de faux. Depuis 2015, en effet, aucune aide n'a été accordée à des projets concernant le charbon, sauf par l'Agence française de développement, en 2017, sous l'actuel gouvernement et dans un autre cadre que celui des garanties de l'État.
En deuxième lieu, quand une députée pose une question sur un sujet grave – en l'espèce, le Yémen – , cela appelle une réponse du Gouvernement. Je demande donc à nouveau quel est le montant du risque financier supporté par la France du fait de la situation de l'usine Total au Yémen.
En troisième lieu, monsieur le rapporteur général, pardonnez-moi de vous indiquer que votre sous-amendement no 3085 constitue un recul grave par rapport aux règles appliquées par Bpifrance et par les gouvernements depuis 2015, car il revient à autoriser la prolongation de la vie de centrales à charbon dans les aides à l'export à l'international.