Heureusement que le ridicule ne tue pas. En juin dernier, la commission des affaires économiques avait voté l'interdiction des aides à l'export pour les énergies fossiles, décision sur laquelle le Gouvernement était revenu, en séance, lors de l'examen de la loi relative à l'énergie et au climat, pour lui substituer un rapport proposant « des pistes de modulation des garanties octroyées par l'État en soutien aux exportations [… ] en fonction de leur impact environnemental », autrement dit le même rapport que celui qui est ici demandé.
Le rapport qu'avait proposé le Gouvernement a été rendu : nous savons donc exactement à quoi nous en tenir quant à son contenu. Ce dont il est question maintenant, ce n'est pas d'arguties techniques, mais d'une question fondamentale : celle de savoir si nous disons « Stop ou encore » aux énergies fossiles. Nous devons dire « Stop », et n'avons pas besoin, pour cela, d'autres rapports que ceux du GIEC.