Nous parlons ici d'une niche fiscale de 70 millions d'euros annuels, alors que le Gouvernement expliquait dernièrement combien l'emploi de l'argent public était un enjeu sensible. Soyons conscients que cette niche fiscale est directement complice d'un écocide. L'Amazonie n'est pas la seule à brûler aujourd'hui. L'Indonésie brûle aussi, dans des proportions gigantesques. La population des orangs-outans a été exterminée à 90 %. Comment pourrions-nous soutenir de telles pratiques ? Monsieur Laqhila, je suis favorable à la relocalisation industrielle et aux emplois industriels, mais je ne suis pas favorable à l'importation d'huile de palme ni au soutien par la France, via son argent public, d'écocides partout dans le monde.