En avril dernier le président Vladimir Poutine a accueilli à Saint-Pétersbourg les dirigeants des pays scandinaves et près de 350 chefs d'entreprise à l'occasion du Forum de l'Arctique.
L'objectif prioritaire de la Russie est évidemment de développer cette route maritime le long de l'Océan Arctique qui devient possible grâce ou à cause de la fonte des glaces et du réchauffement climatique.
Ce Forum a amorcé des projets de nouveaux ports le long de cette route, la construction de quatre brise-glaces géants qui devraient être opérationnels en 2024, sans oublier un réseau électrique et numérique.
Vladimir Poutine s'est donné pour objectif de quadrupler le trafic maritime dans la région en l'espace de cinq ans.
La Russie peut donc remporter la partie dans l'Arctique, d'abord parce qu'elle est la plus proche, ce qui est légitime, ensuite parce qu'elle a compris l'intérêt géostratégique de placer ses pions dans la région en y installant ou en y réinstallant des bases militaires comme sur l'île Kotelny ou sur l'archipel François-Joseph.
Quelle est votre analyse de cette situation ?