Le droit d'asile constitue une obligation morale, historique et conventionnelle qui s'impose aux États membres de l'Union européenne. Son application ne saurait par conséquent être conditionnée à leurs capacités d'accueil. Parler en France, un pays d'environ 70 millions d'habitants, d'une capacité de 98 500 places d'hébergement pour 130 000 demandeurs n'est vraiment pas à la hauteur de l'enjeu. L'avis est donc défavorable.