Il s'agit ici d'anticiper les conséquences de la guerre au Moyen-Orient, notamment depuis l'intervention turque en Syrie. Le président turc n'a-t-il pas récemment menacé l'Europe d'ouvrir les portes et d'envoyer environ 3,6 millions de migrants si son opération était présentée comme une invasion ? L'Europe acceptera-t-elle à nouveau le chantage turc en payant 6 milliards d'euros comme elle l'a déjà fait en signant l'accord de 2016 ? Il convient d'anticiper ce risque pour éviter une nouvelle vague migratoire similaire à celle de 2015.