Les flux migratoires nous semblent extrêmement difficiles à prévoir et à anticiper. C'est pourquoi il apparaît nécessaire de bâtir un régime d'asile commun robuste et cohérent qui sera résilient lors du prochain pic, situation que tout le monde souhaite éviter, le précédent ayant été la conséquence de la guerre en Syrie. Malgré les menaces du président Erdoğan, il y a des accords en vigueur. En outre, il est peu probable que 3 millions de migrants soient demain déplacés, et ce d'autant moins qu'une bonne partie d'entre eux ont obtenu la nationalité turque. J'ai pu le constater sur place, car je me suis rendu en Turquie l'année dernière dans le cadre de mon rapport pour la commission des Affaires étrangères. L'avis est défavorable.