Nous proposons d'insérer un alinéa consacré à l'effectivité de l'obligation d'assistance et de sauvetage aux personnes en détresse en mer. Il faut en effet rappeler que la résolution s'inscrit dans un contexte particulier. Nous avons vu comment les débats entre pays européens, notamment ceux du pourtour méditerranéen, se sont crispés sur certains sujets : on se demandait qui accueillait tel ou tel bateau, que l'on suspectait d'être les alliés objectifs des passeurs, voire d'être aux mains des passeurs eux-mêmes. Je vous renvoie au discours de notre ministre de l'Intérieur aux côtés de l'ancien ministre italien de l'Intérieur qui nous a laissée, pour employer un euphémisme, un peu perplexes. Nous souhaitons réaffirmer l'obligation d'assistance et de sauvetage aux personnes en détresse en mer et rappeler que ceux qui sauvent ces dernières ne sont pas les complices des passeurs, ni les responsables d'un prétendu d'appel d'air : ils sauvent des vies, un point c'est tout.