Cet alinéa ne vise pas à retirer aux services de sécurités nationaux leurs compétences en matière de lutte contre les passeurs et le trafic d'êtres humains. Demain, la police aux frontières (PAF) ne disparaîtra pas avec Frontex, nos agents de police judiciaire non plus. Au contraire, nous souhaitons renforcer leurs capacités à intervenir sur l'ensemble du territoire européen, ce qui exige aujourd'hui, dans certains cas, l'existence d'accords binationaux. C'est la raison pour laquelle nous voulons le renforcement d'Europol et le renforcement de la coopération judiciaire entre les États membres afin de pouvoir lutter correctement contre les filières de passeurs. Avis défavorable.