Intervention de Valérie Gomez-Bassac

Réunion du mardi 12 novembre 2019 à 17h20
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac :

Je n'aurai pas la prétention de répondre à toutes les questions, mais je vais vous livrer le fruit de ma réflexion.

Tout d'abord concernant la Chine, je dirais que c'est à chaque État de prendre ses responsabilités. L'objectif de ce rapport est de s'adresser aux petites entreprises et de leur donner les moyens de s'investir sur le marché européen. Il faut que chaque État s'investisse dans ce projet, ce qu'ils ne font pas.

Soit on joue la carte européenne, pour essayer de s'imposer face aux autres puissances, soit on ne la joue pas. La France et l'Allemagne le veulent. Il faudra voir pour les autres États membres. C'est pour cette raison qu'il faut en effet une impulsion franco-allemande. Il faut, à mon avis, que l'Assemblée parlementaire franco-allemande s'empare du sujet et le porte. Il ne faut cependant pas créer de nouveaux clivages, ou que des État se sentent plus investis que d'autres. Certes, nous sommes les plus avancés, ce qui permettra d'aller plus vite, mais l'initiative doit rester ouverte.

S'agissant de la question de monsieur Bourlanges, je viens partiellement de répondre à la question de l'articulation. Il faut impliquer les institutions. Bien qu'il y ait la problématique de l'accès aux textes européens, des efforts sont faits et vont dans le bon sens. Je crois également que ce doit être porté par l'Allemagne et la France, mais sous la forme d'un consensus avec les autres États.

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