Les États sont-ils prêts à entendre parler de la responsabilité sociale des entreprises ? Il y a une véritable envie de s'impliquer davantage dans les domaines social et environnemental, mais je n'arrive pas à percevoir si c'est une véritable volonté politique ou un « argument de vente » supplémentaire pour les entreprises. Du point de vue des PME, les normes RSE représentent d'abord un coût. Ce qui est certain, c'est que c'est un sujet qui mobilise les États membres.
En ce qui concerne les parlements nationaux, il serait bien sûr nécessaire de les sensibiliser. Dans le temps dont je disposais, j'ai fait le choix d'auditionner d'abord les entreprises. Bien sûr, j'ai parallèlement rencontré des élus du Parlement européen et des députés hongrois et allemands.