Madame la ministre, la mission « outre-mer » est la traduction budgétaire de la politique du gouvernement en faveur de nos territoires ultramarins. Pour 2020, les crédits pour l'outre-mer s'élèvent à 2,6 milliards d'euros en autorisations d'engagement et à 2,4 milliards d'euros en crédits de paiement. La sortie de trois dispositifs du périmètre du ministère des outre-mer, qui seront désormais financés par d'autres ministères, explique l'évolution en baisse apparente de ce budget pour 2020, mais l'action de l'État au profit des outre-mer est bel et bien maintenue.
Cependant, la sous-consommation des crédits au titre du PLF pour 2019, que vient d'évoquer notre collègue David Lorion, pose question. En juin dernier, devant la commission des finances, vous nous expliquiez que cette sous-consommation résultait notamment de difficultés d'ingénierie touchant des projets portés par des collectivités locales. Quelles conclusions tirez-vous de ce constat et quels moyens d'action le gouvernement entend-il mettre en oeuvre afin de pallier ces manques d'ingénierie locale constatés, de mieux accompagner nos collectivités, de faciliter l'aboutissement des projets locaux et de faire en sorte que nos territoires profitent pleinement des crédits alloués à la mission « outre-mer » et de la politique nationale en faveur des populations ultramarines ?