Mon général, s'il faut agir vite pour Notre-Dame de Paris, il ne faut pas pour autant confondre vitesse et précipitation. Il faut faire vite car l'édifice, vous l'avez dit, est encore en danger. Or le calendrier et l'arrivée des entreprises sur le chantier sont pour le moment fortement ralentis par les contrôles sanitaires notamment liés au plomb. Quel regard portez-vous sur ces retards liés à ce que l'on peut appeler des cafouillages en matière de contrôles ? Quelles leçons en tirez-vous ? Je rappelle qu'il a fallu attendre le 17 avril pour que les premiers relevés de taux de plomb soient effectués, et le 19 juillet pour que l'Agence régionale de santé (ARS) rende finalement publique la cartographie de la présence de poussière de plomb dans le quartier de Notre-Dame. Après avoir été interrompu pendant trois semaines, le chantier a repris à la fin de l'été 2019 mais sans avoir encore atteint le bon rythme dans la phase de consolidation. Quel regard portez-vous sur cet enchaînement de faits ? Votre arrivée est évidemment attendue avec beaucoup d'intérêt par toutes les entreprises concernées.
Je ne vous cache pas – mais peut-être ai-je mal compris vos propos – mon inquiétude : vous avez en effet déclaré que les arrêtés qui seront pris prochainement ne permettront de n'installer véritablement l'établissement public qu'à partir du mois de décembre. Est-ce à dire que sa création également souffrirait de retards de nature administrative ? Enfin, où en est-on pour ce qui est du coût des travaux ?