Vous posez une question essentielle : un de mes soucis est précisément d'arriver à utiliser, au moment où j'en aurai besoin, toutes les entreprises susceptibles de conduire ce chantier dans les délais qui nous ont été fixés.
Une fois passée la période de l'urgence impérieuse, nous serons évidemment soumis au code des marchés publics. Des appels d'offres seront lancés, auxquels toutes les entreprises pourront évidemment concourir : c'est dans ce cadre que nous pourrons envisager d'employer des entreprises de Dordogne, ou d'ailleurs. Je vous l'ai dit, plus de mille personnes m'ont dit vouloir travailler à la restauration de Notre-Dame et j'ai reçu des centaines de propositions de mécénat d'entreprise, sans compter celles qui sont arrivées au ministère de la culture, à la mairie de Paris ou à l'archevêché. Toute la difficulté va être de faire le bon choix au bon moment, pour ne pas décevoir et ne pas écarter des propositions qui pourraient être les bonnes. Nous sélectionnerons les meilleurs, grâce à un appel d'offres. Il faut que le mouvement n'aille pas seulement de nous vers les entreprises, mais aussi des entreprises vers nous.