Dans mon équipe, j'aurai une personne qui se consacrera à ces questions. Cette médiation culturelle figure dans la loi. Nous devons utiliser toutes les ressources de la technologie : de la technologie préhistorique que sont les palissades – même s'il y a moyen de faire du high-tech avec – aux moyens modernes de communication comme les réseaux sociaux. Une personne s'occupera de faire connaître sur internet ce que nous faisons, de manière à dissiper le brouillard qui règne aujourd'hui. Ainsi, nous aurons une chance que les procès d'intention baissent en intensité. J'ajoute que des entreprises sont venues nous proposer spontanément des prototypes de visites en 3D absolument exceptionnels, montrant l'état de la cathédrale avant l'incendie et simulant les avancées du chantier. Par ailleurs, un nombre considérable de sociétés audiovisuelles, dont beaucoup sont américaines, ont demandé à faire des films sur les travaux. À tel point qu'il n'est pas évident d'encadrer toutes ces démarches… Nous allons utiliser tout cela et faire preuve d'imagination. Intéresser les gens à la vérité de ce qui se fait, c'est un bon atout pour nous.