Au-delà des travaux de reconstruction, l'un des principaux défis pour les années à venir sera de trouver des sources pérennes de financement. Un chantier s'étalant sur plusieurs années ne saurait reposer entièrement sur la mobilisation ponctuelle des bonnes volontés, quelle que soit leur générosité. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : avec près de 13 millions de touristes par an, la cathédrale était en 2018 le monument le plus visité de France. Même si l'entrée en elle-même n'était pas payante, l'ouvrage bénéficiait des revenus liés à la visite des tours, que plus de 460 000 personnes ont faite en 2017. Le manque à gagner pour le Centre de monuments nationaux (CMN), qui gère la billetterie, s'élève à près de 2,8 millions d'euros par an. Cette source de financement manque désormais non seulement à Notre-Dame mais aux grosses opérations de rénovation d'autres monuments. Des pistes sont-elles évoquées pour le combler ?