Au début du mois de juillet, Monsieur le délégué général, la ministre vous a confié la mission d'adapter nos armées au défi de la modernité en ce qui concerne notamment les matériels et l'armement. Vous avez donc pour mission d'améliorer la qualité et de veiller à la modernité des équipements de nos forces, mais également d'engager une profonde transformation visant à trouver des « modes de financement innovants » pour accélérer le renouvellement de notre matériel. Votre tâche n'est pas facile ; c'est même un véritable défi que vous devez relever, d'autant plus que suite à l'économie de 850 millions d'euros voulue par Bercy cet été, certaines dépenses prévues en 2017 devront être reportées en 2018 pour payer un certain nombre de choses, notamment les organismes de défense européens. Avez-vous déjà des pistes de réflexion sur des modes de financement innovants pour permettre la modernisation et le renouvellement de nos matériels ?
D'autre part, Volvo Group vient d'annoncer qu'il renonçait à vendre sa filiale Renault Trucks Defense (RTD). La DGA plaidait en faveur d'un mariage avec le groupe franco-allemand KNDS afin de construire un « Airbus de l'armement terrestre ». Quelles conséquences tirez-vous du renoncement de Volvo ?