Dans un rapport publié sous la précédente législature, Marianne Dubois et moi-même avons démontré la perte d'intérêt de la JDC, que ce soit pour sensibiliser à la défense ou pour détecter l'illettrisme. Cette journée coûte 150 millions d'euros par an sans que les objectifs fixés soient vraiment atteints. Notre rapport ne remet aucunement en cause le travail des hommes et des femmes qui gèrent le dispositif, mais plutôt son articulation avec le service national universel. Nous avons fait des propositions sur le lien armée-Nation qui passent par un renforcement du parcours citoyen dès le stade de l'école, et jusqu'à la fin des études, mais aussi du service civique et de la réserve opérationnelle. Nous avons aussi proposé un service militaire volontaire, ainsi qu'un dispositif de Cadets de la défense, à propos duquel vous avez répondu. Quelles sont les évolutions envisagées pour rendre la JDC plus utile et pertinente dans le cadre du service d'un mois qui est actuellement à l'étude ?
Ma seconde question concerne la prise en charge des victimes d'attentats terroristes, au nombre de 2 500 à ce jour. Un nouvel accompagnement est prévu : pourriez-vous nous en dire un mot ? J'ai rencontré à plusieurs reprises des associations qui m'ont interrogé sur l'accompagnement des familles et sur la prise en compte de leur préjudice moral.