Comme d'autres collègues, je voudrais souligner que le monde des anciens combattants a mal ressenti le fait qu'il n'y ait plus de ministre ou de secrétaire d'État explicitement en charge de cette question.
Par ailleurs, si Paris ne veut pas du monument pour les OPEX, d'autres villes peuvent l'accueillir. En tout cas, je suis très surpris que la maire de Paris ne vous reçoive pas et ne traite pas avec vous.
La fameuse demi-part est désormais attribuée à partir de 74 ans. Un problème se pose quand le mari est mort avant, la veuve ne pouvant alors pas bénéficier de la mesure. Je proposerais que le bénéfice de la demi-part soit ouvert dès lors que le mari aurait atteint la limite d'âge, en souhaitant que vous chiffriez le coût de cette mesure.
Nous avons obtenu de haute lutte que soient pris en compte les anciens combattants présents en Algérie le 2 juillet 1962, même s'ils n'avaient pas intégralement effectué à cette date les 120 jours requis. Des personnes présentes en Algérie juste après le 2 juillet, parfois à cause d'un retard dans le déploiement de leur unité, ou pour d'autres raisons, viennent nous voir. Nous avons beaucoup de mal à expliquer à ce public qu'il n'a pas droit à la carte du combattant.
Je veux aussi insister sur la question des orphelins de guerre : on a certes progressé pour certaines catégories, mais en créant une inégalité car d'autres ne bénéficient pas du statut de pupille de la Nation. Je comprends bien qu'y remédier représente un coût important, mais on pourrait imaginer un étalement dans le temps.
J'en termine avec la présence de l'ONAC sur le terrain. Je souhaiterais que vous nous rassuriez, madame la ministre, après la réponse très concise que vous avez faite tout à l'heure. Nous attendons que vous nous disiez très explicitement que l'on maintiendra la présence de l'ONAC dans chacun de nos départements, en dépit d'autres évolutions qui pourraient intervenir.