Je tiens à préciser qu'il s'agit non pas de bergeries – destinées aux moutons – mais de cabanes où habitent des bergers et qui sont essentielles au maintien de l'activité pastorale.
Dans le parc national des Écrins, qui continue à faire l'actualité de l'agropastoralisme, les petites communes n'ont pas les moyens de rénover ces cabanes, voire de les maintenir en l'état, même en n'assurant que 20 % du coût des travaux. Les bergers y vivent de juin à septembre, voire jusqu'en novembre – certains sont toujours en montagne à l'heure où nous parlons : on ne peut donc pas les laisser se détériorer complètement.