Ces rapports sont très complets et très utiles et nous permettent de voir les choses qui marchent et celles qui ne marchent pas.
Je me demande s'il n'y a pas un enjeu global d'architecture générale de la recherche en France, au regard de la mosaïque d'acteurs, d'organisations, de systèmes et de process. N'y aurait-il pas besoin d'un big-bang, et si oui, lequel ? Quelles pistes pouvons-nous identifier ?
J'insiste sur la place des femmes dans la recherche, question qui intéresse les commissaires de la commission des affaires économiques. Nous espérons que dans le cadre de la loi sur l'émancipation économique des femmes, à laquelle cette commission sera aussi associée, la présence des femmes dans l'éducation et la recherche sera abordée.
Dernier point, ayant vécu au Canada et étant député des Français d'Amérique du Nord, je me demande si les relations entre le secteur privé et celui de la recherche ne peuvent pas être amplifiées, simplifiées et organisées de manière plus globale. Je pense que cela fait partie des défis auxquels nous faisons face dans la compétition internationale.