Je souhaiterais intervenir sur la question du risque psychosocial chez les chercheurs. En juillet dernier, le CNRS alertait sur une forte augmentation du mal-être des personnels de recherche et de la souffrance au travail. Il recommandait de développer des dispositifs efficaces de prévention, d'alerte et de gestion des risques psychosociaux, des situations de souffrance au travail et des situations de harcèlement moral ou professionnel.
Le nombre d'accidents du travail est passé de 4 711 en 2017 à 5 186 en 2018. Au CNRS, le bilan social de 2016 recensait 955 permanents et 87 contractuels en surveillance particulière pour des risques psychosociaux sur plus de 31 000 personnes. Vos propositions, en particulier celles formulées par M. Berta, si elles sont suivies, seront-elles de nature à mettre fin au difficultés causées par le manque de moyens, de personnel, aux faibles rémunérations, et qui parfois se transforme en insatisfaction, en désenchantement, voire en dépression ?