Dans votre très bon rapport, vous rappelez le fait que la France investit significativement moins en recherche et développement que ses rivaux économiques, que ce soit l'Allemagne, la Corée, le Japon ou les États-Unis. Vous expliquez les écarts d'investissement par une part moindre de l'industrie en France que dans les pays leaders et par une orientation de cette dernière sur des secteurs moins intenses en technologie. Afin d'y remédier, vous proposez de redresser la part publique de financement de la recherche pour atteindre un niveau de l'ordre de 1 % du PIB. Avez-vous évalué l'effet de levier d'une hausse du budget public de la recherche sur l'investissement privé, et plus particulièrement sur le secteur de l'industrie ?
Par ailleurs, vous appelez à une clarification des périmètres des différents acteurs responsables du suivi des projets, pouvant déboucher sur la fusion de certaines agences de financement de la recherche. Quelles agences de financement pourraient être regroupées ? En l'absence de fusion, comment articuler l'action des agences de financement entre elles ?