Je souhaiterais revenir sur la question de l'attractivité des métiers de la recherche. Dans vos rapports, vous vous alarmez de la dégradation du secteur public de la recherche en France, depuis plus de 15 ans. Les rémunérations sont trop faibles, les conditions de travail se dégradent et les statuts sont de plus en plus précaires. L'attractivité de ces métiers commence dès la thèse. Le financement des thèses est trop court, chacun sait qu'il faut souvent plus de trois ans pour la réaliser et les montants sont dérisoires. Ainsi, les futurs chercheurs sont déjà découragés avant même d'entrer dans la carrière. Monsieur Berta, vous avez évoqué précédemment une méconnaissance de la plus-value des étudiants qui passent une thèse, comment selon vous peut-on sécuriser le parcours des doctorants et donner plus de visibilité à leur travail au sein de la sphère privée ?