Je suis d'accord avec M. Lescure : l'architecture de notre recherche est pour le moins baroque, et cela est autant dû à des prés carrés qu'à un problème d'efficience. Il y a matière à réforme, en tout cas.
Le leadership français peut s'exprimer dans des domaines très traditionnels, tels que l'agronomie. Le programme « zéro pesticide 2050 », initié par l'INRA, fait aujourd'hui école dans 20 instituts et soulève un véritable enthousiasme au niveau européen.
Sur la question du financement, le crédit d'impôt recherche est demeuré tabou dans vos travaux. Pour autant, il constituerait un levier de réforme et de financement extrêmement important.
Sur la question de l'éthique dans la recherche au-delà l'attractivité financière, n'y a-t-il pas matière à développer un « made in France » fondé sur des valeurs éthiques et la recherche de l'intérêt général pour la génération qui vient ?