Ce sous-amendement ne remet pas en question l'idée originelle de cette proposition de loi. Comme l'a dit Mme Hammerer, des initiatives sont prises dans les territoires et les professionnels s'en emparent. Dans ce cadre, les PASI peuvent constituer un outil.
Il y a une denrée rare dont on a oublié de parler : les médecins généralistes dans les territoires qui soignent les cas polypathologiques chroniques. Ces médecins nous disent que ces systèmes de prise en charge en urgence permettront certes de les soulager, mais ils souhaitent surtout que ces structures soient coordonnées avec leur activité, sinon on risque d'aboutir à un phénomène d'entonnoir catastrophique puisque les cas polypathologiques transversaux seront en dehors de la prise en charge globale du patient. Le présent sous-amendement permet de la transversalité qui se fait grâce aux CPTS. C'est vrai, l'élaboration de ce modus operandi avec toute la communauté professionnelle au bénéfice d'une population prend du temps, mais c'est un système vertueux. Et n'oublions pas que derrière une angine, il y a aussi parfois une polypathologie.