Dans la continuité de ce que vient de dire Ugo Bernalicis, la question est de savoir si nous voulons vraiment faire du contrat à durée indéterminée la règle. Dans le droit du travail, c'est normalement le cas. Si c'est la règle, elle doit être respectée. C'est quand elle ne l'est pas qu'il faut sanctionner. Le contrat à durée déterminée existe, mais il concerne normalement des situations exceptionnelles – un surplus momentané de travail. Or 87 % des embauches se font sous la forme de contrats courts. On n'a jamais autant embauché qu'aujourd'hui au sens où on n'a jamais signé autant de contrats extrêmement précaires. Voilà le sujet sur lequel il faudrait agir.