Au contraire, j'essaie de battre un record sur l'échelle de Rebeyrotte ! (Sourires.)
Vous me reprochez de ne pas aller jusqu'au bout de la logique de ce texte, monsieur de Courson : or, il y en a qui le font en proposant de regrouper les communes, éventuellement de force. Pour ma part, je peux concevoir qu'il y ait un débat sur ce point, mais j'estime que le regroupement obligatoire constitue une solution extrême, à laquelle je suis très hostile. Entre le statu quo et cette solution, il ne peut y avoir que des propositions intermédiaires, qu'il s'agisse des nôtres ou des vôtres…
Le vrai sujet est sans doute celui-ci : devons-nous conserver le système actuel, en ne lui apportant que quelques mesures d'assouplissement pour faciliter son fonctionnement – en l'occurrence, celle que vous proposez me semble créer beaucoup plus de difficultés qu'elle n'en règle –, ou nous avouer sans fard qu'il y a trop de communes dans notre pays, et mettre en place des schémas de regroupement – une solution à laquelle je confirme être opposé ?
En l'état actuel des choses, nous vous soumettons un texte de loi ayant simplement vocation à redonner goût aux Français à l'engagement, ce qui pourrait déjà régler bien des problèmes.