Intervention de Bruno Joncour

Réunion du mercredi 20 novembre 2019 à 15h05
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Joncour :

Au nom du groupe du Mouvement Démocrate et apparentés, je tiens, madame la ministre, à vous remercier de votre exposé.

Nous avons eu l'occasion de rencontrer récemment le chef d'état-major des armées, qui a pu informer la commission de l'état de nos armées, de leurs conditions matérielles et morales.

Nous avons exprimé notre responsabilité il y a deux ans, lors de l'adoption de la loi de programmation militaire, qui assurait nos armées des moyens lui permettant, année après année, une remise à niveau rendue impérative. Nous entendons que cet engagement soit tenu jusqu'à la fin du quinquennat.

Pour autant, nous savons aussi que cette responsabilité doit nous amener dès aujourd'hui à anticiper la loi d'après, c'est-à-dire celle qui devra, après la remise à niveau, prévoir la montée en puissance de nos armées et de notre stratégie de défense. Or, nos forces sont déjà engagées à un niveau très important et nous connaissons tous les tensions qui existent tant sur le budget que sur nos effectifs, ce qui pourrait à l'avenir compromettre nos capacités d'action.

En l'état actuel des choses, mes interrogations porteront essentiellement sur l'Afrique. Nous constatons une augmentation des risques et plus largement des événements violents dans le Sahel. Quels dispositifs comptons-nous adopter pour y faire face ? Avec quel impact sur le volume des forces engagées et sur le budget ?

Nos partenaires européens entendent-ils augmenter leurs efforts dans la bande sahélo-saharienne ? Nous connaissons les besoins en formation, en soutien logistique, en services à destination des États africains. Sommes-nous toujours en mesure de les soutenir ?

Enfin, le Président de la République s'est engagé récemment sur une aide significative à la République démocratique du Congo (RDC) pour stabiliser et combattre dans l'est du pays. En quoi consiste-t-elle ? Quelle sera la place de nos forces et de nos personnels, alors même que nous savons que les États-Unis et la Russie, par exemple, ont aussi investi ce terrain ?

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