À chaque fois que nous passons dans la région sahélienne, nous sommes interpellés sur la mise en place du financement saoudien pour la force conjointe du G5 Sahel. On nous dit qu'il y a un blocage français. Cette audition publique pourrait être l'occasion de tordre le cou, une fois pour toutes, à une telle idée.
À l'occasion d'une visite récente, effectuée dans le cadre de la mission sur le contrôle des exportations d'armement, j'ai senti que nos homologues allemands étaient très divisés lorsqu'on aborde la question d'une structure d'approbation cohérente pour les financements des futurs programmes d'équipement, tels que le système de combat aérien du futur (SCAF). Il y a probablement une différence de gouvernance qui pourrait compliquer la mise en oeuvre de ce type de projets stratégiques. D'autres en ont fait l'expérience avant nous.