Oui, bien sûr !
Je voudrais revenir sur cette réaction qui a été jugée extrêmement critique sur le fond – or je ne crois pas que c'était le cas : ce qui était demandé était surtout une compréhension mutuelle. Nous avons, s'agissant du regard porté sur la Russie, des histoires complètement différentes. Vous savez qu'il y a en Estonie une région qui ressemble beaucoup à ce qu'était auparavant la Crimée. Des citoyens européens ont subi une oppression quotidienne pendant quarante ans.
Je connais vos efforts pour développer avec l'Allemagne une collaboration non seulement au niveau du Gouvernement mais aussi d'une manière plus diffuse dans la société. J'aimerais savoir quelles sont la stratégie et les étapes prévues s'agissant du dialogue que vous développez avec les pays de l'Est. Il faut que leur vision de la Russie, qui est à mon avis juste, soit comprise : nous devons montrer que nous avons saisi ce que ces pays ont vécu.