Effectivement, comme le disait M. le président, nous avons des questions sur la gestion du point de vue de l'Éducation nationale de cette crise et de l'information de l'ensemble des parties prenantes de l'Éducation nationale concernant cet incendie. Je pense qu'il faut faire une séparation entre les 12 communes qui ont été impactées par l'interdiction d'ouverture des écoles émanant de la préfecture et toutes les autres communes qui ont pris des initiatives de fermeture d'écoles. M. le président citait la vallée du Cailly, c'est effectivement une réalité. Ensuite, il y a une troisième catégorie, ce sont les 112 communes impactées par le panache de fumée et qui ont pu être impactées par les conséquences de ce panache, sans forcément qu'il y ait de fermeture des établissements dès le jeudi matin. J'aimerais savoir déjà quelle a été la structuration de la communication interne à l'Éducation nationale, c'est à dire entre vous, les inspecteurs présents sur le terrain, et derrière eux, les directeurs d'établissement, et aussi savoir comment toute cette machinerie a pu se mettre en branle et comment les choses ont commencé à partir du moment où la cellule de crise se met en place et à quel moment l'Éducation nationale est officiellement informée. J'aimerais que l'on puisse revenir sur cet épisode de SMS qui n'auraient pas été envoyés en temps et en heure et qui, au lieu d'intervenir le matin vers 8 heures, auraient été envoyés vers 10 heures, occasionnant quelques petits soucis… Vous nous direz ce qu'il en est.
Il s'agit de la gestion de la crise en tant que telle le jour même pour être sûr que nous n'ayons pas d'enfants qui soient déposés par leurs parents sans que l'école soit ouverte et qu'ils se trouvent sans personne pour s'occuper d'eux ; est-ce que cela a été le cas sur une des communes impactées par les fermetures d'établissements ?
Revenir également sur l'aspect médecine scolaire. Quelles ont été les consignes particulières reçues par les médecins scolaires ou les infirmières scolaires ? Ont-ils constaté une augmentation du nombre de sollicitations dans les établissements sur des questionnements, sur des problématiques de santé ? Même sujet d'interrogation concernant les psychologues scolaires, ont-ils déjà constaté, dans leur pratique, certains indices qui pourraient être liés à l'incendie et à ses conséquences ?
Une dernière question concerne le nettoyage des différents établissements, un autre sujet qui relève de votre compétence. Il y a la problématique des suies et celle des fibrociments, je pense, à traiter séparément. Pourriez-vous nous indiquer quels ont été les moyens et les préconisations en oeuvre pour traiter ces deux points ?