J'entends le rapporteur général : il y a du flou. Justement, il va bien falloir apporter des précisions à un moment ou à un autre. Mme Buzyn l'a dit récemment, les hôpitaux français souffrent de sous-investissement depuis de longues années. Sans leur imposer un carcan, on ne peut donc pas, si l'on instaure un contrat pluriannuel, tout miser sur le fonctionnement. Les investissements nécessaires aujourd'hui sont ceux qui permettent d'apporter efficacité et efficience à la chaîne de soins.
Le présent amendement n'est pas très contraignant ; vous me l'accorderez, monsieur le rapporteur général. Il propose que l'on puisse discuter des hausses de rémunération. N'avons-nous pas assisté la semaine dernière à l'annonce en catastrophe de mesures concernant les rémunérations qui n'étaient pas prévues trois semaines auparavant ? Montrons donc au moins que les choses ne sont pas figées et que, comme l'a d'ailleurs dit Mme Buzyn devant la commission des affaires sociales, ces questions pourront être abordées.