La question du retour géographique est très importante. Cette règle est inscrite dans notre convention constitutive, qui est un traité international signé en 1975. Sans cette règle, certains pays comme la France, l'Italie ou l'Allemagne seraient certainement gagnants. Mais certains pays comme l'Estonie n'auraient rien. Grâce à cette procédure, tous les pays peuvent obtenir quelque chose. L'ESA essaye au maximum de faire en sorte que le retour géographique soit aussi proche de 100 % que possible pour tous les pays. Ainsi, la France a un retour très proche de 1. Ceci constitue une base pour une compétitivité européenne. Grâce à ce régime, il existe en effet une véritable concurrence, ce qui est extrêmement positif. En tant qu'Européen, je considère que ce retour géographique est un bon instrument.
Concernant l'utilisation duale, l'ESA travaille avec des objectifs exclusivement pacifiques, selon les principes énoncés dans sa convention, ce qui n'empêche pas que les technologies développées dans ce cadre puissent être utilisées à d'autres fins par d'autres acteurs.