Madame la secrétaire d'État, j'aimerais avoir votre attention un instant. Les prestations sociales et les pensions ne sont pas des libéralités dont l'indexation ou la non-indexation relèverait du fait du prince. Leur revalorisation annuelle ne résulte pas d'une mesure prise au bénéfice des gilets jaunes, mais de l'application du code de la sécurité sociale.
Si le Gouvernement rétablit l'indexation de certaines pensions sur l'inflation, c'est qu'il maintient la sous-indexation de la plupart d'entre elles, notamment celles qui sont attribuées, sous conditions de ressources, à des ménages n'ayant bénéficié d'aucune des mesures en faveur du pouvoir d'achat, et certainement pas, par exemple, de la baisse de l'impôt sur le revenu, dès lors que 21 millions de ménages n'y sont pas assujettis.