D'ailleurs, d'aucuns ont oublié la période que nous avons vécue entre 2012 et 2017 – pour ma part, je ne l'ai pas oubliée. Je me rappelle que certains étaient favorables à l'effondrement de l'ONDAM, notamment pour les hôpitaux. Je l'affirme d'autant plus aisément que nous n'avons jamais voté ces dispositions.
La médecine hospitalière et la médecine de ville sont fragilisées. Ce constat, nous le faisons tous ; il n'est pas partisan. Ayons une pensée pour les personnels qui, à chaque seconde, avec toutes leurs compétences, s'efforcent d'apporter aux patients les soins nécessaires – j'imagine que vous pensez à eux, madame la secrétaire d'État.
Ce qui a été annoncé n'est qu'un plan de rattrapage. Mme Agnès Buzyn expliquait devant la commission des affaires sociales que le Gouvernement n'était pas prêt lors de la discussion du PLFSS, raison pour laquelle il aurait fallu attendre un mois pour proposer des mesures. Pardonnez-moi, mais tous les rapports nécessaires étaient déjà sur la table depuis longtemps !