Nous avons évoqué la fidélisation des recrues. Elle repose sur de nombreux paramètres mais il apparaît que la question de l'infrastructure et celle de la considération arrivent en tête de leurs préoccupations. Je ne parlerai pas de l'infrastructure opérationnelle, qui ne pose pas de réelles difficultés. Les infrastructures liées au programme Scorpion sont bien lancées. Nous pouvions néanmoins craindre un décalage par rapport à l'infrastructure d'hébergement mais le plan hébergement a permis qu'il n'en soit rien. Des sommes conséquentes sont prévues – un milliard sur la LPM, dont 670 millions pour l'armée de Terre, ce dont je ne peux que me féliciter.
Vous le savez comme moi, la construction ou la rénovation des infrastructures prennent du temps. Bien souvent, le temps requis excède presque la durée de contrat de nos militaires. Ces 670 millions seront très utiles mais ils ne produiront pas pour autant leurs effets l'année prochaine. Il n'en reste pas moins que des rénovations et des réalisations concrètes ont lieu ou sont en cours. Le Service d'infrastructure de la défense fait du mieux possible mais il faut encore améliorer la réactivité et l'efficacité en ciblant mieux les besoins, sans se disperser. Pour nos soldats, nous devons être capables d'aller plus vite, même si nous devons rester conscients qu'un bâtiment ne sort pas de Terre en quatre mois.
Objectivement, de vrais moyens seront mis à notre disposition dans le PLF 2020 même si, je le répète, il faut que les résultats soient plus immédiats pour nos soldats.
M. Patrice Verchère, concernant les conséquences du SNU, au-delà de l'aspect financier et en tant que citoyen soucieux de la jeunesse, je considère qu'il est logique que les armées soient, pour partie, concernées par ce projet.