Général, je voudrais vous remercier moi aussi pour votre propos liminaire. Vous avez rappelé les trois priorités, avec lesquelles, je crois, nous sommes tous d'accord, car elles sont consensuelles. S'agissant de la troisième, vous avez parlé de la valorisation des militaires à travers le plan Famille, mais aussi des mesures destinées à fidéliser ou attirer davantage. Ma question porte sur un corps de l'armée de Terre qui dispose d'un commandement particulier, à savoir la Légion étrangère, que vous connaissez bien – il me semble que vous y avez exercé des responsabilités à deux reprises : au 2e régiment étranger de parachutistes (REP) à Calvi et à Djibouti. Les légionnaires bénéficient-ils de tous les plans qui visent à améliorer les conditions d'exercice des militaires, qu'il s'agisse de l'hébergement ou de leur vie de famille ? Le sujet m'intéresse.Lorsque Jean-Jacques Bridey présidait notre commission, j'avais d'ailleurs souhaité que nous créions une mission d'information sur la Légion étrangère. En effet, ce corps compte 9 000 à 10 000 hommes, que nous applaudissons beaucoup sur les Champs-Élysées, mais j'ai l'impression que le nom de « Grande Muette » s'applique particulièrement à eux, car on ne les entend pas beaucoup, même s'ils jouent un rôle important.