Madame la députée, comme vous le savez, la stratégie nationale de santé aura sa déclinaison dans les outre-mer : chaque département d'outre-mer aura, évidemment, des objectifs propres qui seront fixés en fonction de l'épidémiologie locale.
Par ailleurs, concernant le centre hospitalier universitaire de la Martinique, la représentation nationale doit être informée que la Martinique bénéficie d'un accompagnement financier d'envergure de la part de l'État, tant en trésorerie qu'en investissement.
L'aide nationale en trésorerie consentie à cet établissement est en effet majeure : 98 millions d'euros en 2015, 98 millions d'euros en 2016, et 93 millions d'euros en 2017. À lui seul, le CHU de la Martinique représente 33 % de la dépense, en aide nationale, en trésorerie de mon ministère.
L'aide à l'investissement délégué pour la construction du nouveau plateau technique livré fin 2016 s'est élevée à 93 millions d'euros, pour un projet de 169 millions d'euros, soit un taux d'aide de 55 %. Ce nouveau plateau technique a été mis en service opérationnel en janvier 2017.
Pour faciliter la conduite des chantiers devant permettre au CHU de la Martinique d'assurer sa réorganisation, un accompagnement de l'Inspection générale des affaires sociales – IGAS – , de l'Agence nationale d'appui à la performance – ANAP – , et du groupement de coopération sanitaire Uni-HA sera assuré dans le cadre du plan Antilles. Il a d'ores et déjà été mis en place.
L'État est donc extrêmement attentif à la situation du CHU de la Martinique et il est attaché à une collaboration avec la collectivité territoriale sur ce champ.