… et particulièrement lors de la discussion de ce texte de Jean-Luc Lagleize. Je salue également le travail d'expertise et de propositions de notre rapporteur.
Je regrette que nous ayons davantage procédé à des replâtrages, ici et là, qu'à des refondations, mais des rendez-vous ont été pris avec M. le ministre Julien Denormandie, sur différents dossiers importants, en vue de moderniser l'action publique et de la rendre plus juste et plus forte dans nos territoires. Je prends note de ces rendez-vous, auxquels l'opposition pourrait être associée, sur les sujets que nous avons abordés.
Un dernier clin d'oeil sur les coûts évoqués des réserves foncières et des activités de dépollution : hier, lors de l'excellent colloque intitulé « Partager et protéger la terre – Plaidoyer pour une nouvelle loi foncière », qui se tenait en salle Victor Hugo, un universitaire a cité les travaux de Thomas Piketty. Alors que le foncier représentait, au XVIIIe siècle, 20 % de la valeur totale des biens marchands, il n'en représente plus aujourd'hui que 1 %. Il n'est donc pas impossible de le socialiser, comme nous sommes en train de le faire grâce à cette proposition de loi : c'est une question de volonté. L'enjeu est capital, tant pour le « pouvoir de vivre » que pour le partage de nos communs, c'est-à-dire du foncier agricole et naturel, dont nous aurons terriblement besoin pour résoudre l'équation climatique, comme le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – GIEC – l'a encore rappelé hier, dans ces murs, en présentant son rapport spécial sur le changement climatique et les terres.
Merci encore pour ces travaux. Le groupe Socialistes et apparentés votera cette proposition de loi et nous vous donnons rendez-vous pour approfondir ce sujet et rendre l'action publique plus juste et plus forte.