J'avais déjà défendu cet amendement lors de l'examen de la loi EGALIM.
Il porte notamment sur les produits à base de viande mais qui ne contiennent pas que de la viande. Il n'a donc pas qu'une portée symbolique.
Il n'a en outre nullement pour objet d'attaquer le régime végétarien : les végétariens ont naturellement le droit de l'être. Notre pays compte en outre des professionnels du marketing alimentaire qui sont capables de trouver d'autres noms que steak ou saucisse pour nommer des produits uniquement réalisés à partir de végétaux.
J'ai par ailleurs relevé une tendance affectant notamment les steaks hachés premier prix : ils ne contiennent que 40 % de viande et 50 % ou 60 % de végétaux qui complètent leur composition et permettent de créer un prix psychologique pour le consommateur de ce type de produit.
On explique ensuite à l'agriculteur concerné que le steak haché se vend tel prix parce que le steak haché premier prix, qui n'est pas un steak haché à proprement parler, mais du steak incorporant des végétaux, notamment de la betterave, ne doit pas dépasser tel autre prix. Une telle évolution tire vers le bas l'ensemble du prix du steak haché qui représente plus de 50 % de la viande consommée.
Cet amendement a également pour but de limiter ces pratiques qui trompent le consommateur puisque le steak haché en question n'est pas du steak haché.