Ce débat n'est pas le même que pour les fromages fermiers, pour lesquels l'annulation des décrets en Conseil d'État rend nécessaire l'adoption d'une disposition législative.
Pour ce qui est du cidre, laissons le débat se faire au niveau des professionnels, par exemple au niveau des organismes de défense et de gestion (ODG), constitués à l'initiative d'un ensemble de producteurs assurant une même production, qui s'associent au sein d'une structure pour porter la démarche de reconnaissance d'un signe de qualité, de l'élaboration du cahier des charges à la protection et la valorisation du produit.
C'est le pouvoir réglementaire qui pourra en tirer les conséquences.
Pour cette raison, j'émets un avis défavorable.