– Vous avez évoqué l'évolution récente de la loi qui permet à un chercheur de travailler à 50 % pour un acteur privé, en particulier dans le domaine de l'intelligence artificielle, par exemple en se partageant entre un poste universitaire et le laboratoire de recherche d'un GAFAM. Quel est l'impact effectif de cette mesure, qui a suscité des remous dans le monde universitaire ? Elle a été vécue comme une injustice par les uns, et comme une mesure pragmatique par les autres, pour enrayer l'hémorragie des experts. A-t-elle été utilisée ou pas ? Est-ce qu'on a pu constater un ralentissement de l'hémorragie des chercheurs de nos institutions universitaires et de recherche vers les laboratoires de recherche des très grands groupes internationaux ?