Je reprends, par défaut, l'amendement adopté par le Sénat, qui remplace, à l'alinéa 10 de l'article 24, les mots ; « d'évaluer les coefficients géographiques liés aux facteurs spécifiques de ces territoires et les différents modes de financement dont ils font l'objet », par les mots : « de réévaluer le coefficient géographique de 31 % à 34 %, car en l'état il ne permet plus de couvrir l'intégralité des surcoûts liés à l'insularité et à l'isolement et en outre il ne s'applique pas aux missions d'intérêt général qui pourtant le nécessiteraient pour certaines ».
Le coefficient géographique n'a pas été réévalué depuis plus de dix ans, ce qui, à La Réunion, pénalise fortement le service de santé et crée des incohérences par rapport aux autres territoires d'outre-mer.