Le forfait de réorientation ne suffit évidemment pas à résoudre la crise des urgences – un tel objectif ne lui a d'ailleurs pas été assigné, et nous avons déployé tout un éventail de mesures – , mais sa suppression n'arrangerait rien. Je l'avais dit en première lecture, nous lançons une expérimentation, reposant sur un cadre normé, qui sera opérationnelle au début de l'année prochaine. Ce cadre expérimental nourrira des travaux sur le nouveau modèle de financement des urgences, promu par l'article 26 bis du projet de loi. Nous sommes donc défavorables à votre amendement tendant à supprimer cette expérimentation.