Au nom du groupe Les Républicains, je suis d'accord avec notre collègue Didier Paris. Cette question est évidemment importante ; nous ne pouvons ni n'avons le droit d'y être indifférents, mais la façon dont vous l'abordez est à tout le moins surprenante. La question fondamentale de l'écologie est une nouvelle fois abordée sous l'angle punitif – je le dis d'autant plus librement qu'en général, c'est à ma famille politique qu'est reproché un abord répressif des problèmes.
Vous avez certes raison : notre consommation d'énergie, nos processus de production et nos modes de déplacement ont un effet néfaste sur la planète. Mais votre évocation du trafic de cornes de rhinocéros prouve que votre texte est dangereux car, à vous entendre, on peut tout y mettre. Ce trafic, certes répréhensible et réprimé, relève-t-il d'une atteinte irréversible à un écosystème ?