Intervention de Philippe Michel-Kleisbauer

Séance en hémicycle du mardi 31 octobre 2017 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Anciens combattants mémoire et liens avec la nation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, le budget que nous examinons cet après-midi est essentiel, en ce qu'il témoigne non seulement de l'hommage rendu par la nation à ceux qui ont sacrifié une part d'eux-mêmes pour elle, mais aussi de la volonté de l'État de transmettre la mémoire de notre histoire et d'affermir les liens entre la nation et son armée. C'est la raison pour laquelle la commission de la défense a émis un avis favorable sur les crédits de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation ».

Leur examen en commission élargie a permis d'éclaircir un grand nombre de points. Nous vous sommes tous très reconnaissants, madame la secrétaire d'État, de votre écoute et de la précision de vos réponses. Il est néanmoins important de revenir sur quelques points qui nous paraissent essentiels.

Tout d'abord, nous avons évoqué, la semaine dernière, la remise à plat de l'ensemble des dispositifs de reconnaissance et de réparation. Vous avez indiqué, madame la secrétaire d'État, que vous étiez prête à conduire avec les parlementaires un travail d'analyse permettant de faire le point sur les mesures existantes et d'aménager les évolutions nécessaires pour assurer à nos militaires et à leurs familles une juste reconnaissance et une réparation efficace. Soyez-en remerciée ! Un tel travail nous paraît primordial, tant certaines questions méritent d'être approfondies.

Il en est ainsi de l'extension de la carte du combattant aux militaires déployés en Algérie après le 2 juillet 1962. Comment expliquer en effet que les associations estiment le coût de cette mesure à 20 millions d'euros tandis que les services de l'État avancent le chiffre de 100 millions d'euros ? Ce point devrait être précisé ; il mériterait d'être creusé.

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