Cet amendement, que j'ai défendu en commission élargie la semaine dernière, suggère une solution susceptible de répondre au refus d'accorder la qualité d'ancien combattant à tous ceux qui ont été envoyés en Algérie entre le 2 juillet 1962 et 1964, sous prétexte que la France n'était plus en guerre. Il reprend une proposition de loi que j'avais présentée, avec un grand nombre de mes collègues, au cours de la législature précédente, visant à considérer qu'après le 2 juillet 1962 – l'Algérie était alors devenue indépendante, mais l'armée française était restée présente sur le territoire, en plein accord entre l'État algérien et l'État français – , l'armée française ne faisait certes plus la guerre à l'Algérie, mais menait bel et bien une opération extérieure dans ce pays, comme elle l'a fait par la suite dans de nombreux autres pays.
C'est ce que toutes les associations d'anciens combattants, l'UNC – l'Union nationale des combattants – , la FNACA – Fédération nationale des anciens combattants en Algérie-Maroc-Tunisie – et d'autres, nous demandent avec beaucoup d'insistance, …