Au nom des députés Les Constructifs, je soutiens l'ensemble de ces amendements.
Nous sommes sensibilisés à cette question, dans nos circonscriptions, par l'ensemble du monde combattant, comme l'a dit tout à l'heure Gilles Lurton, qui a réalisé un travail de fond à travers la proposition de loi co-construite avec les associations.
J'ai écouté votre intervention liminaire, madame la secrétaire d'État, en particulier lorsque vous avez rappelé la réduction démographique mécanique, malheureuse, du nombre d'anciens combattants. Sur un plan financier, nous discutons d'un budget légèrement supérieur à 2 milliards d'euros, alors que la somme en jeu, pour la mesure proposée, est de 20 millions d'euros. Financièrement, nous saurions le faire.
Il est regrettable que, depuis si longtemps, les gouvernements se succèdent – je m'adresse aux députés de la majorité – avec toujours la même rengaine, toujours la même ritournelle : cette mesure est toujours renvoyée aux calendes grecques.
Comme l'a si bien dit André Chassaigne, il n'y a qu'une catégorie de combattants ! Je suis élu local depuis un peu plus de vingt-cinq ans – je l'ai été avant de devenir parlementaire. Or j'ai noté que plus les combattants avancent en âge, plus ils sont sensibles à cette question, non pour la somme en jeu mais pour que leur mobilisation, loin de leur terre natale, soit vraiment reconnue. Les combats auxquels ils ont participé ont tué de nombreux soldats. Il est l'heure de trancher !
Si ces amendements n'étaient pas adoptés, j'invite le monde combattant à sensibiliser les députés dans leurs circonscriptions. La période s'y prêtera, sur un sujet aussi essentiel qui ne met en jeu que des sommes modestes.